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Quelques jours s’étaient écoulés alors que je m’étais réveillé du coma artificiel dans lequel Beth m’avait plongé. Doucement je réalisais que le cauchemar dans lequel j’avais été prenait fin. Que j’étais enfin de retour près de mon frère, des gens que j’aimais. Le retour à la normale n’était pas simple. J’avais découvert qu’en présent, je ne vivais qu’avec un seul rein, que j’avais perdu « momentanément » l’usage de la parole, et qu’il était fort probable que je développe une seconde mutation. Ce qui ne plaisait guère, je devais l’avouer. La communication avec les gens qui m’entourait était devenue difficile. Je ne supportais pas les contacts physiques biens que j’essayais de faire des efforts. Au fond de moi, je savais que Roman ne faisait pas exprès, c’était naturel chez lui, comme chez moi de nous prendre l’un, l’autre dans les bras. En tant que jumeaux, nous avions toujours été proches. Mais là quelque chose avait changé. Notre relation frère/soeur en avait pris un coup et je détestais cela. L’impression dont l'on s’éloigne m’oppresse de plus en plus. Et je le vois, il est mal. S’énervant rapidement, envoyant boulaient les membres de l’équipe. Répondant agressivement à Caesar.

Puis il y avait eu cette histoire de journaliste que j’avais appris de la bouche Caesar, alors que j’étais allongé dans ma chambre. Il était venu m’annoncer que désormais les mutants avaient été découverts. J’étais tombé de haut, ne sachant pas vraiment quoi pense. Hormis que cela allait nous attirer d'ennuyer et compliquait les choses pour nous « fondre dans la masse ». L’ASG allait sûrement redoubler d’efforts pour nettoyer les rues de Washington DC, et nous capturés. C’est sans doute à partir de ce moment que j’ai commencé à avoir peur de mettre ne serait-ce qu’un pied dans le jardin. Imaginant sans mal que des humains nous espionnes et tente de nous dénoncée à l’ASG.

Caesar tenta de me rassurer en me disant que bientôt il y aurait une alternative à tout ça, que Sasha était en train de mettre un plan pour nous sortir de là. Mais que cela prendrait un certain temps et surtout beaucoup d’organisation, qu’il avait besoin que je me remette de toute cette histoire. Que désormais plus aucun des hommes de Docanov ne me mettrait la main dessus. Vérité ou illusion. Je ne c’avait rien. Mais après ce que j’avais vécu là-bas, il était clair que je préférerais mourir que d’y retourner.