RP animal impulse avec Narcisse/Lucrétia

Elle était là, à la regarder, à guetter le moindre faux pas, elle était comme ça Lucretia. Elle aimait observer en silence ses potentielles proies et récolter un maximum d’informations sur celle-ci avant d'agir. C'était alors que Narcisse Maide lui avait finalement laissé entrevoir, l’espace d'un instant sa faiblesse du moment. Néron. Elle avait donc aussitôt saisi l'occasion de lui montrer qui dominer la situation à cet instant. Il se mordillait la lèvre inférieure, prenant enfin conscience qu'il s'était jeté dans la gueule du loup et elle s'en délectait.

Elle avait fini par lui expliquer aussi calmement que possible que Néron était un incapable à ses yeux et qu’elle devait sans cesse - ces derniers temps rattrapés les erreurs de cet abruti au risque de s’attirer les foudres de son employeur et ami Adrian. Bien qu’elle doute qu’il fasse quelque chose de vraiment répréhensible à son égard vu la relation qu’entretenait sa famille avec celle de Docanov. Mais soit, elle ne souhaitait pas plus que ça lui donner matière à s’énerver. Elle, qui ne tolérer aucun échec de la part des autres, vous comprendrez aisément qu’a son tour, elle n’accepter aucun échec venant de sa part. Très exigeante envers elle-même, elle attendait donc, de Narcisse la même chose. Le toisant à présent avec un certain intérêt, tapotant légèrement de ses doigts fins le bureau en bois d’ébène, elle attendit patiemment qu'il daigne lui répondre si oui ou non il se sentait à la hauteur du travail demandé.

« Comment beaucoup de jumeaux, ils pensent comme un tout, ils sont unis par un lien qui leur est très précieux, unique. Brisez ce lien et il ne reste plus rien. » Un petit sourire satisfait apparut aux creux de ses lèvres alors qu’elle se tenait bien droite sur sa chaise, ses deux mains posé à plat, elle l’écoutait attentivement. Il était évident qu’il fallait les séparer, les brisés. Lucretia haussa vaguement la tête, comme pour lui signaler qu’elle était d’accord sur la stratégie à adopter tandis qu’il laissait parcourir ses doigts le long de son bureau, chose qui l’excéda au plus haut point. Maniaque du contrôle et encore un peu plus de la propreté. « Monsieur Maide cesser de vous amuser avec vos doigts ! j’ai horreur de ça, vous allez laisser des traces. » Lui dit-elle agacée qu’il puisse abimer son bureau qui lui venait de son oncle aujourd’hui décédé. Un petit bijoux de famille qu’elle prenait grand soin depuis de nombreuses années. Il était donc hors de question qu’on envisage une seule seconde de le salir.

« La seule moyen de s'en prendre à un duo c'est de les séparer et faire en sorte qu'ils pensent que l'autre est en danger. Dans la panique nous avons tous des réactions différentes, mais quand il s'agit d'une personne assez proche, généralement, nous perdons le contrôle de nos moyens. Faites lui croire que vous l'avez capturé et elle tombera dans le panneau. » Un fin sourire apparut sur son visage, elle avait déjà assisté à la toute première arrivé de Marah et de Roman Darshkov dans les locaux de l’ASG, bien qu’à cette époque elle n’était qu’une apprentie, elle avait été charger de s’occuper personnellement du jeune Roman après sa misérable tentative de fuite avec sa soeur. Elle avait pris un malin plaisir à regarder les vidéos de l’interrogatoire durant des heures ainsi que de regarder comment avait réagi Marah sous la torture de son jumeau. Une connexion semblait être présente entre les deux et, elle en avait conclu - tout comme le docteur Allen - que c’était absolument fascinant.

 « bien, nous sommes d’accord, Monsieur Maide, il faut les séparer. Je compte sur vous pour en toucher un mot à Erisson pour la prochaine mission, il devrait prendre exemple sur vous de temps à autre, cela lui ferait le plus grand bien.» sans lui, sans son jumeau, elle sait que la fille est vulnérable, qu’elle pourrait rapidement perdre pied. Elle l’avait longuement observé. Marah avait cette envie de protéger, tout et tout le monde par n'importe quels moyens, alors il serait facile de jouer sur ça et la briser. Oui, elle allait s’en prendre à ceux qu’elle aimait un, par un.  « Très bien, je compte sur vous pour vous rapprocher de Mme Darshkov, et récoltait un maximum d’informations sur les jumeaux.» Elle se pencha un peu plus vers l’homme en face d’elle  « Commençait à faire des recherches sur leurs proches, amis, amours, connaissance proche, Tout ce que vous pouvez apprendre, dénicher et je veux un rapport dans les plus brefs délais ! » Elle marqua une légère pause avant d’ajouter.  « Je vais leur faire regretter de s’en être pris à Monsieur Docanov »

« J'imagine qu'ils auront un traitement de choix… formule tout compris hein ? » Son habituel sourire canarder vins se nicher aux creux de ses lèvres, alors qu’elle se permit un instant de caresser distraitement du bout des doigts le dessus de son bureau, l'air pensif. S’imaginant déjà les Darshkov entre ses mains, les faisans hurlés de douleur, jouer sur la relation de « jumeau » qu’ils entretenaient. « Je ne vous le fais pas dire Monsieur Maide. J’ai d’ailleurs quelques comptes à régler avec l’un des jumeaux. » en effet, la jeune femme prénommée Marah avait à elle seule ridiculisé bon nombre de fois les agents de l’ASG, y compris l’employeur de la trentenaire et plus les jours passés, plus elle nourrissait une haine grandissante à l’égard de la jeune femme.  « Essayer également de vous rapprocher de Klaminski, il a eu l’occasion d’observer la fille Darshkov pendant des heures lorsqu’elle n’était qu’une gamine, vous pourriez en apprendre beaucoup sur elle en l’interrogant. » en effet, elle n’aimait pas spécialement l’homme en lui-même, elle le trouvait déséquilibré mais si elle pouvait se servir de sa « connexion » avec la jeune femme pour lui mettre la main dessus et la ramener au bercail, elle n’allait aucunement hésiter. Quitte à employer des moyens quelque peu douteux. En effet, la première fois où Marah avait été retenue captive, Lucretia lavait surpris l’homme à deux doigts d’abuser de la jeune femme. Fort heureusement, elle l’avait coupé dans son élan, le menaçant d’aller raconter ce qu’il venait de ce passé. Il s’était alors tenue à carreau le reste du temps.


Elle pouvait encore voir dans les yeux d cela jeune fille, la terreur dans son regard. Elle n’avait jamais cautionné ce genre de chose, mais si elle devait utiliser Klaminski pour « faire monter la pression » à la jeune femme, elle saisirait l’occasion sans aucune once de remords si cela voulait dire qu’elle pourrait mettre la main sur cette fameuse clé USB. « cette clé vous préoccupe, n'est-ce pas . C'est i sensible que cela ? haussement de tête affirmatif, avant que ses doigts se remettent à caresser le bois.  « oui en effet, cette clé contient de nombreux documents sensibles dont Monsieur Docanov ne souhaite en aucun cas retrouver dans d’autres mains. Comme Liam Marshall par exemple. Cela deviendrait quelque peu problématique pour nous » cette clé avait été dérobé depuis de nombreuses années, par chance elle n’avait pas fait parler d’elle. Mais il y avait quelques mois de cela, un espion avait été envoyer dans le camp adverse, surveillant à tour de rôle les jumeaux. Mais il y a quelques mois, l’espion en question avait surpris une conversation entre Roman Darshkov et Cami Walton. Il avait entendu des choses, des choses qui avaient éveillé la nervosité d’Adrian Docanov et s’était alors mis en tête de tout faire pour la récupérer. Quitte à trahir la promesse qu'il avait au père des jumeaux. Ne plus leurs faire subir de tortures.